0033 (0)1 84 800 400
00 216 24 737 737La Fécondation In vitro Tunisie
Certains couples ne parviennent pas à avoir d'enfants, même après des années de rapports sexuels non protégés. Les raisons peuvent être multiples : endométriose, troubles hormonaux ou ovariens, spermatozoïdes non fécondables... Quelle que soit la cause, la médecine de reproduction assistée, y compris la FIV, offre aujourd'hui aux couples infertiles un réel espoir de devenir un jour parents.
Découvrez comment la technique de la FIV, l'une des premières techniques de procréation médicalement assistée, peut vous aider à avoir un enfant.
Quel est le coût d’une fécondation in vitro en Tunisie ?
Les prix de la fécondation in vitro en Tunisie varient en fonction du diagnostic posé. Toutefois, une FIV sans séjour est proposée à partir de 1850 euros. Pour obtenir un devis personnalisé avec un prix FIV avantageux, n'hésitez pas à nous contacter.
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La Fécondation In Vitro en Tunisie : en quoi consiste-t-elle ?
La fécondation in vitro en Tunisie consiste à reproduire en laboratoire ce qui se passe normalement dans le corps de la femme, à savoir la fécondation des ovules par les spermatozoïdes. Elle constitue donc une technique de procréation médicalement assistée (PMA).
La FIV est réalisée dans un milieu de culture dont la composition est similaire à l'environnement naturel de l'utérus et constitue une solution pour les patients qui ont des difficultés à concevoir un enfant de manière naturelle.
Qui peut bénéficier d'une FIV ?
La fécondation in vitro en Tunisie est exclusivement réservée aux personnes mariées. Elle leur est proposée lorsqu'une série d'inséminations intra-utérines a échoué, lorsqu'elles souffrent d'endométriose, d'un faible nombre de spermatozoïdes, de problèmes d'ovulation ou de problèmes au niveau des trompes de Fallope ou de l'utérus.
Comment se préparer à la fécondation in vitro ou la FIV ?
Avant de commencer le traitement FIV, vous aurez besoin d'un examen médical approfondi et de tests de fertilité. Votre partenaire sera également examiné et testé. Une partie de la préparation que vous suivrez comprendra :
- Une consultation FIV.
- Un examen de l'utérus, un frottis récent et une mammographie (si vous avez plus de 40 ans).
- Une analyse du sperme.
- Un dépistage des infections sexuellement transmissibles (IST) et d'autres maladies contagieuses.
- Des tests de réserve ovarienne et des analyses de sang et d'urine.
- Des instructions sur l'administration de médicaments pour la fertilité.
- Dépistage de porteurs génétiques.
- Évaluation de la cavité utérine (hystéroscopie ou échographie infusée au sérum physiologique (SIS)).
Votre médecin vous demandera de commencer à prendre des suppléments d'acide folique au moins trois mois avant le transfert d'embryons.
Comment se déroule la fécondation in vitro ?
La fécondation in vitro est un traitement qui se déroule en plusieurs étapes, à savoir :
Stimulation des ovaires et surveillance des ovaires :
La femme reçoit une dose d'hormone folliculo-stimulante (FSH) sous la forme d'une injection quotidienne, et ce afin de stimuler la production de plusieurs ovules et de pouvoir prélever des ovules ultérieurement (avant l'ovulation). Pour évaluer la qualité de la sécrétion d'hormones par les follicules, des analyses de sang sont effectuées quotidiennement. Des échographies vaginales donnent des informations sur la maturité des follicules. Dès que les follicules sont devenus matures, l'ovulation est déclenchée par l'injection de l'hormone HCG.
La ponction folliculaire :
Sous contrôle échographique, environ 35 heures après le déclenchement de l'ovulation, les ovules sont prélevés des ovaires de la femme par ponction et sous anesthésie à l'aide d'une aiguille.
La préparation des gamètes en laboratoire :
Les ovocytes sont prélevés dans le liquide folliculaire. Ils ne sont pas tous fécondables. Les spermatozoïdes : Le recueil des spermatozoïdes du conjoint se fait le matin de la ponction. Les spermatozoïdes les plus vigoureux sont sélectionnés et sont ceux qui seront utilisés pour la fécondation in vitro. Le liquide spermatique, qui aurait un effet néfaste sur la fécondation en éprouvette, ainsi que les débris cellulaires sont éliminés.
Le début de la fécondation :
On distingue aujourd'hui deux méthodes pour déclencher une fécondation, à savoir :
FIV conventionnelle : les spermatozoïdes préparés sont directement mis en contact avec les ovules. Ils sont placés dans un incubateur et dans un milieu de culture favorable à leur survie. Les spermatozoïdes mobiles se déplacent vers les ovules sans aide extérieure.
FIV ICSI : les spermatozoïdes sont présélectionnés à l'aide d'un microscope. Cela permet de détecter de fines anomalies dans la morphologie. Un spermatozoïde est introduit à l'intérieur de chaque ovule à l'aide d'une micropipette.
Culture, sélection et développement embryonnaire :
Les zygotes ou ovocytes fécondés sont mis en culture et se développent ensuite en embryons, qui sont observés pendant une certaine période. Ceux qui sont sélectionnés (1 à 3) sont transférés. La patiente est allongée en position gynécologique et le médecin transfère les embryons dans la cavité utérine à l'aide d'un cathéter très fin. Le transfert d'embryons peut être effectué sous échographie afin de mieux positionner l'embryon. Chez les femmes de moins de 36 ans, on ne propose généralement qu'un seul embryon de qualité suffisante, ce qui minimise le risque de complications.
La grossesse :
16 jours après le prélèvement des ovocytes, une prise de sang est effectuée pour confirmer le début de la grossesse. Si le test est négatif, un entretien avec votre médecin permettra de déterminer si le traitement doit être poursuivi.
Quelles sont les suites d'une fécondation in vitro ?
Après un cycle de FIV, la reprise des activités quotidiennes pour la femme peut être immédiate. Des effets secondaires indésirables peuvent survenir : bouffées de chaleur, maux de tête, nausées, douleurs pelviennes, ballonnements, etc.
Quels sont les risques associés à la FIV ?
La FIV peut être difficile, tant sur le plan physique qu'émotionnel. De nombreuses personnes qui suivent un traitement FIV luttent contre la dépression et l'anxiété. La lutte contre l'infertilité et la FIV peuvent amener les gens à se sentir déçus ou dépassés. Discutez avec votre médecin de ce que vous ressentez afin qu'il puisse vous aider tout au long du processus.
Il existe également un certain nombre de risques pour la santé, notamment :
• Naissances multiples : une grossesse avec plusieurs bébés comporte un risque plus élevé d'accouchement prématuré.
• Naissance prématurée : vous pouvez avoir un risque légèrement plus élevé que votre bébé naisse prématurément ou avec un poids inférieur à la naissance.
• Fausse couche : le taux de fausse couche est à peu près le même que pour les grossesses issues d'une conception naturelle.
• Grossesse extra-utérine : il s'agit d'une situation dans laquelle votre ovule fécondé s'implante en dehors de votre utérus.
• Complications liées au prélèvement d'ovules : saignements, infections et dommages à la vessie, aux intestins ou aux organes reproducteurs pendant le processus de prélèvement d'ovules.
• Syndrome d'hyperstimulation ovarienne (SHO) : Une maladie rare qui provoque des douleurs abdominales, des nausées, des vomissements, des diarrhées, une prise de poids rapide, des ballonnements, un essoufflement et l'incapacité d'uriner.
Quel est le taux de réussite de la FIV en Tunisie ?
Votre âge est l'un des facteurs les plus importants pour le succès de la FIV. Vos chances de tomber enceinte par FIV sont beaucoup plus élevées si vous avez moins de 35 ans et plus faibles si vous avez plus de 40 ans. Le taux de naissances vivantes varie également et est fortement lié à l'âge. Par exemple, si le parent qui donne naissance à moins de 35 ans et utilise ses propres ovules, le taux de naissance vivante est d'environ 46 %, tandis que le taux de naissance d'une personne de 38 ans utilisant ses propres ovules est d'environ 22 %.
Les patientes doivent attendre environ 9 à 14 jours avant qu'une grossesse puisse être constatée. Il peut arriver que le processus soit interrompu ou n’aboutisse pas pour diverses raisons. Dans ce cas, d'autres tentatives peuvent être effectuées ultérieurement.
Combien de temps doit-il s'écouler avant une deuxième tentative de la FIV ?
La plupart des centres de traitement recommandent d'avoir un cycle menstruel complet entre deux cycles de FIV. La durée d'un cycle menstruel varie, mais on peut s'attendre à attendre quatre à six semaines après un test négatif avant de commencer un autre cycle. Une courte pause entre les cycles est généralement recommandée pour des raisons sanitaires, financières et émotionnelles.
Que pouvez-vous faire pour augmenter vos chances de grossesse par FIV ?
Pour bien préparer votre corps à la FIV et augmenter vos chances de grossesse, il est important de modifier votre mode de vie et votre alimentation. Privilégiez les aliments riches en acides gras oméga-3, qui contribuent au développement embryonnaire. Le poisson et l'huile de foie de morue, les noix, les graines de lin et le colza sont des sources recommandées d'acides gras oméga-3. Avant une FIV, préparez également votre corps en prenant des suppléments d'acide folique, car ils améliorent la santé du fœtus.
Il est également recommandé de pratiquer quotidiennement une activité physique légère à modérée. Cela permet de réduire le stress et d'améliorer la circulation sanguine avant le traitement. Les exercices intensifs qui sollicitent le système cardiovasculaire doivent être évités, car ils augmentent le risque de fausse couche.
Pour maximiser vos chances de réussite, vous devez également respecter un cycle de sommeil normal, c'est-à-dire dormir huit à neuf heures chaque nuit.
Enfin, vous devriez adopter une alimentation saine et pauvre en graisses ; et limiter la consommation de caféine et d'alcool.
