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Le tabagisme, que ce soit avant ou après une opération chirurgicale, est le plus souvent prohibé en raison des nombreux risques qu’il présente pour la santé du patient.
D’ailleurs, hors même du champ de la chirurgie, il est reconnu que le tabac nuit gravement à la santé. Une nocivité dont les effets dans le cas d’une intervention chirurgicale semblent immédiats et les conséquences parfois fatales. D’où l’importance du sevrage quelques temps avant et après l’intervention.
Une recommandation inévitable
Le sevrage est l’une des recommandations essentielle de la chirurgie plastique. Parmi les consignes post-opératoires, on trouvera par exemple celle portant sur le sport après une abdominoplastie, mais pour toutes les interventions, on recommandera de ne pas fumer. La durée prescrite pour l’arrêt de la consommation du tabac varie en 4 et 8 semaines selon les interventions.
Les dangers post-chirurgicaux du tabagisme
Le tabac en effet, augmente la morbidité respiratoire post-opératoire, il endommage le processus de cicatrisation et permet les complications chirurgicales post-opératoires ; le tabac accroît le risque de complications infectieuses. Autrement dit, fumer après une intervention chirurgicale augmente le risque de développer des infections.
Tabagisme pré-opératoires
Le tabagisme n’est pas dangereux seulement en phase post-opératoire. Les fumeurs présentent plus de risque au cours d’une intervention chirurgicale que les non-fumeurs. D’où l’importance de respecter le délai d’abstinence d’un mois requis avant l’opération.
Car, le risque de mortalité péri-opératoire est plus important chez le patient fumeur, à cause d’insuffisance coronarienne et de pathologies broncho-pulmonaires causées par la consommation de tabac.
Par ailleurs, le tabagisme présente au cours d’une intervention chirurgicale, esthétique ou non, un risque de morbidité cardiovasculaire, particulièrement le risque thromboembolique. Parce que le tabac, fumé en excès, augmente dans l’organisme la portion de monoxyde de carbone, ce qui diminue le transport de l’oxygène par le sang. Ce HbCO néanmoins peut être rapidement éliminé, une fois inhalé. Mais, il faut pour cela observer plusieurs jours de sevrage.
Après une abdominoplastie
Qu’il s’agisse d’une chirurgie de la paroi abdominale comme de toutes autres chirurgies, la toxicité des substances contenues dans le tabac est l’une des principales causes des complications des abords opératoires : infection, hématome, collection sous-faciale, qui à terme rendent plus long la durée du séjour hospitalier.
Le taux de complications après une abdominoplastie est plus élevé chez les fumeurs, 50 % contre 15 % chez les patients non-fumeurs. Arrêter de fumer après une chirurgie abdominale ou non, permet de réduire les nausées et aussi les vomissements.
